• Vient de paraître : La route des vins d’Alsace

    Une enquête sur le paysage de Marc GRODWOHL
    Photographies de Frantizek ZVARDON
    264 pages
    Editions du Signe. Strasbourg. Novembre 2010

    Comme son titre ne le dit pas…le texte de cet ouvrage est un essai sur le paysage du vignoble, son mouvement historique et ses représentations contemporaines.

    Décembre 2010: Orschwihr entre Pfingstberg à gauche et Bollenberg à droite. Derrière le col, Westhalten entre le Zinnkoepfle à gauche et le Strangenberg à droite.

     

  • 8 mai 2010 à Emmaüs Cernay : braderie, Récupart et…muséologie

    Dans un précédent article, je parlais de la Communauté d'Emmaüs Cernay comme, aussi, un « dépôt de fouilles anthropologiques », un espace où les objets nous disent les temps que nous traversons et où les solidarités se donnent à voir. La Communauté a accueilli très généreusement des étudiants en 2010, ce qui a permis de donner corps à ce concept un peu abstrait. Une (petite) exposition le montre.
  • Patrimoine vernaculaire : bastion nostalgique ou laboratoire de nouveaux imaginaires partagés

    Les actes du colloque international « Le développement culturel :

    un avenir pour les territoires ? », 3e rendez-vous de Géographie culturelle, Ethnologie et Etudes culturelles en Languedoc-Roussillon,  qui s'est déroulé à Nîmes en avril 2008, viennent de paraître en ligne (juillet 2009) :

    http://recherche.univ-montp3.fr/mte//colloque8/

    Lien direct avec ma communication « Patrimoine vernaculaire :

    bastion nostalgique ou laboratoire de nouveaux imaginaires partagés ? »

  • Quels villages dans 40 ans ?

    Nota :« Alsace Nature » m'avait demandé une intervention sur le thème « quels villages dans 40 ans », dans le cadre de son 40 e anniversaire au printemps 2005. Ce texte avait été publié dans « Citoyen nature », mais sans ses illustrations. Celles-ci sont partiellement reproduites ici, délibérément sans légende. En annexe, on trouvera dates et localisations des documents utilisés.

  • Valorisation du patrimoine en Kabylie

    Ce texte de 1998 est à la charnière de deux époques : celle qui se termine a démontré la pertinence des nouvelles appropriations collectives du patrimoine inventées par le secteur associatif ; celle qui s'ouvre annonce la difficulté des institutions à penser leur rôle face à des initiatives alliant l'engouement désintéressé de passionnés et la production de richesses économiques et sociales devenues significatives. Par la suite, de nombreux exemples montreront que l'on a tenté de dupliquer les résultats, sans se préoccuper des alchimies humaines facteurs-clef du succès, dont l'économique était un « bénéfice collatéral » et non une finalité.

     
    Figure 1 : le village d'Aourir

  • tâtonnements constructifs pour un monde souhaitable

    C'est en construisant avec des bandes, des équipes, des entreprises, que j'ai cherché empiriquement des alternatives –soyons raisonnables, des fenêtres d'espoir- au modèle dominant de la production de l'habitat. Les antagonismes culturels des uns et des autres, les barrages sémantiques, l'inaccessibilité des modes de représentation en plan, et bien d'autres frontières, qui défendent les prés carrés des techniciens,  s'abolissent dans l'expérience constructive : là, le talent de chacun est sollicité, venant broyer les concrétions d'idées reçues et de standards qui alourdissent et trahissent les idées et les concepts les plus généreux. J'aime beaucoup l'image symbolique du plancher de traçage des charpentes, où chacun a sa place et sa part , voit ce que fait l'autre, et sait qu'à cet humble niveau horizontal de nous autres les terriens, se prépare quelque chose qui va être levé, va durer et va transmettre.
    Figure 1 : sculpture formant façade du centre d'archives de l'écomusée d'Alsace, reproduisant le plancher de traçage des charpentes autour du quel se construisit le vrai-faux village de l'écomusée.
  • Mille et une fêtes

    La fête n'a pas échappé à la "patrimonialisation". J'ai fait prendre ce sujet au sérieux à l'Ecomusée d'Alsace, car nous y étions dans une situation de carrefour. Comme les organisateurs de fêtes locales, il nous fallait tenir compte du marché, des média, des représentations et des attentes du public. En tant que dépositaires d'un patrimoine, nous devions aussi prendre une distance par rapport à nos propres possibilités de dérive, et un marketing touristique propageant sans nuances des images schizophrènes. La codification de l' "authenticité" , son matraquage publicitaire, agaçait nombre d'habitants de la région. De la dévotion exagérée à la "tradition", on passait au rejet du patrimoine source de tant d'instrumentalisations.Un colloque fut organisé pour nous pousser à réfléchir ensemble, insititutions patrimoniales, associations organisatrices, collectivités publiques. Les contributions de Georges Bischoff (inventeur du titre du colloque), Floriane Graber, Zeev Gourarier, Odile Gozillon-Fronsacq, Martin Graff, Jean Hurstel, Gérard Leser, Jean-Clet Martin, et les discussions qui suivirent sont consultables en ligne dans les actes de ce colloque, accessibles par le lien à la fin de cette notice.

     

  • Le plaisir d’apprendre (1998)

    Cela n'était pas prévu au programme…les visiteurs de l'Ecomusée d'Alsace se font acteurs d'un apprentissage du vivre ensemble dans la « bulle fictionnelle » du musée vivant. Public, visiteurs, salariés, construisent sans le savoir un « laboratoire de la ville » selon l'expression du géographe Luc Gwiazdzinski  Lire l'article
  • L’impossible construction commune (1991)

    La décennie 1980 a vu l'éclosion de nombreux écomusées et musées de société prometteurs, reconnus comme « secteur expérimental » par le Ministère de la Culture. Le colloque « Musées et sociétés », en 1991, dressait l'état des lieux après une décennie de créations, d'apprentissages et de réussites. Je pose alors le problème des insuffisances des logiques partenariales. Jamais débattu, le problème s'est réglé par lui-même, à travers les difficultés croissantes de nombre de musées, in fine de l'Ecomusée d'Alsace lui-même.
  • On a les musées qu’on mérite (2000)

    Au début des années 2000, on doit se rendre compte à l'évidence que les musées sont confrontés à de réelles difficultés d'intelligence de leur fonction sociétale par nombre de responsables publics ; les modalités d'action du passé continuent à privilégier  l'investissement matériel, au détriment des investissements en intelligence, pourtant seuls garants du repositionnement des musées dans une société qui a changé.

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